Les voyages forment la jeunesse

Dans le même cadre que Mon plus beau souvenir d'école, mon article précédent, on m'avait aussi demandé de rédiger un texte sur mon dicton préféré. J'ai eu du mal à le choisir, puis en parcourant la liste des dictons, je suis tombée sur "Les Voyages Forment la Jeunesse". 

Et voici le résultat :

Un rêve d’enfant.

« Les voyages forment la jeunesse » me répétait-on souvent. 

Sans savoir ce qui se cachait derrière ce dicton, très jeune, je savais une chose : ce que j’attendais de la vie.

« Que veux-tu faire quand tu seras plus grande ? » me demandait-on.

Après vétérinaire, archéologue à la recherche de « diploTocus » ou encore Docteur Spécialiste en poupées en tous genres, c’est à 8 ans que j’ai commencé à dire haut et fort : « je veux voyager, parcourir le monde ».

- Mais où veux-tu aller ?

- Partout. Tous les pays ont l’air merveilleux.

Ce désir ne m’a alors jamais quittée. 

J’ai commencé à voyager assez tard, entre l’université et les boulots d’étudiante, je gardais mes rêves en tête. Je savais que j’y parviendrai, un jour où l’autre.

Puis, à l’aube de mes 21 ans, je suis partie vivre dans plusieurs pays européens avec un programme d’échange pour les étudiants, Erasmus. Par la suite, grâce à mes premiers emplois, j’ai pu parcourir une partie de l’Asie et de l’Amérique. J’ai visité des îles paradisiaques armée d’un sac à dos et d’un appareil photo, négocié avec des clients chinois aussi drôles qu’un jour de pluie et attrapé un torticolis en guettant le haut des buildings de mégalopoles, fourmilières des temps modernes. Aujourd’hui, je vis au Canada, loin de mes racines, et je comprends enfin ce fameux proverbe. 

Parce que finalement, je n’ai jamais cessé de voyager depuis ce premier vol long-courrier.

Tous ces voyages m’ont donné la chance de grandir, d’apprendre, de m’émerveiller, de partager. 

Ils m’ont aussi permis de réaliser, un peu tous les jours, l’esprit vif et souvent naïf, ce rêve d’enfant.

Et vous ? Quel est votre dicton préféré ?