Au mois de septembre, je suis devenue Tata. Quel beau prétexte pour retourner en France, n'est-ce pas ?
Je suis partie deux semaines, qui m'ont fait un bien fou. J'ai pu recharger mes batteries à coup de pouponnage, de famille, d'amis, de bon vin, de fromage, de Méditerranée, de pins parasols et de Mistral.
Le premier retour après six mois à l'étranger: des attentes, des craintes et pas mal de questions aussi.
Les Attentes
Je crois qu'elles ont toutes été satisfaites : une vague d'amour familial, des retrouvailles amicales au soleil, des balades sur le sable, des saveurs et parfums pleins de nostalgie et d'arômes.
J'ai été marquée par tous ces bons parfums auxquels on ne fait pas attention quand ils sont quotidiens, je me suis régalée de bons petits plats de ma maman, de balades avec mon père, de papotages avec ma soeur, et de produits qui me manquent au Canada. J'ai été agréablement surprise de pouvoir voir autant d'amis en si peu de temps, dont certaines vivent à plusieurs centaines de kilomètres. Et bien sûr, j'ai le plus mignon des neveux du monde entier.
Du bonheur.
Les Craintes
Tu as beau retourner dans ton pays, après seulement 6 mois (c'est vrai, c'est rien 6 mois), là où tu as vécu pratiquement toute ta vie, les craintes sont quand même là. Mais peur de quoi ?
Du choc, de la vie qui a continué, des regards, du jugement, des différences culturelles.
En fait, la seule peur qui s'est confirmée est bien celle de la différence culturelle.
Incroyable n'est-ce pas ?
Je vous en ai déjà parlé, le Canada a beau être un pays occidental pas vraiment exotique, les différences sont quand même bien présentes ! Et on s'adapte toujours bien aux différences positives.
Dès mon arrivée à Rome, en correspondance pour la France, j'ai été particulièrement choquée par les gens. J'avais oublié le tempérament Méditerranéen.
On te bouscule sans s'excuser, la serveuse t'agresse avant même que tu aies payé, les gens te doublent dans la file alors qu'ils ont un numéro de siège attitré.
Une belle claque, qui te rappelle que tu es bien arrivée en Europe.
Alors je me suis rassurée en me disant: ce n'est rien, Rome ne représente pas non plus tous les européens et encore moins au sein d'un aéroport.
Penses-tu, une fois arrivée en France, tu retrouves les commerçants que tu déranges, les serveurs qui te jettent le café sur la table (ah oui ils ne sont pas payés au pourboire ici), les gens qui insultent au volant, qui klaxonnent les plus lents, les râleurs, les touristes en vacances, les gens qui te dévisagent et jugent ta tenue vestimentaire, et j'en passe.
Beau portrait du Var hein ? C'est là que tu te rends vraiment compte de la différence, à quel point les canadiens sont plus cools, accueillants et civilisés !
Je savais pourtant tout ça, mais quand on vit quelque part, on s'habitue, on ne voit plus toutes ces choses.
Après, il ne faut pas généraliser c'est sûr, mais admettons que c'est marquant en si peu de temps !
Je me demande ce qui a pu rendre les gens ainsi, ils vivent quand même dans un endroit magnifique, avec plein de ressources et tellement de soleil.
Le premier retour après six mois à l'étranger: des attentes, des craintes et pas mal de questions aussi.
Les Attentes
Je crois qu'elles ont toutes été satisfaites : une vague d'amour familial, des retrouvailles amicales au soleil, des balades sur le sable, des saveurs et parfums pleins de nostalgie et d'arômes.
J'ai été marquée par tous ces bons parfums auxquels on ne fait pas attention quand ils sont quotidiens, je me suis régalée de bons petits plats de ma maman, de balades avec mon père, de papotages avec ma soeur, et de produits qui me manquent au Canada. J'ai été agréablement surprise de pouvoir voir autant d'amis en si peu de temps, dont certaines vivent à plusieurs centaines de kilomètres. Et bien sûr, j'ai le plus mignon des neveux du monde entier.
Du bonheur.
Les Craintes
Tu as beau retourner dans ton pays, après seulement 6 mois (c'est vrai, c'est rien 6 mois), là où tu as vécu pratiquement toute ta vie, les craintes sont quand même là. Mais peur de quoi ?
Du choc, de la vie qui a continué, des regards, du jugement, des différences culturelles.
En fait, la seule peur qui s'est confirmée est bien celle de la différence culturelle.
Incroyable n'est-ce pas ?
Je vous en ai déjà parlé, le Canada a beau être un pays occidental pas vraiment exotique, les différences sont quand même bien présentes ! Et on s'adapte toujours bien aux différences positives.
Dès mon arrivée à Rome, en correspondance pour la France, j'ai été particulièrement choquée par les gens. J'avais oublié le tempérament Méditerranéen.
On te bouscule sans s'excuser, la serveuse t'agresse avant même que tu aies payé, les gens te doublent dans la file alors qu'ils ont un numéro de siège attitré.
Une belle claque, qui te rappelle que tu es bien arrivée en Europe.
Alors je me suis rassurée en me disant: ce n'est rien, Rome ne représente pas non plus tous les européens et encore moins au sein d'un aéroport.
Penses-tu, une fois arrivée en France, tu retrouves les commerçants que tu déranges, les serveurs qui te jettent le café sur la table (ah oui ils ne sont pas payés au pourboire ici), les gens qui insultent au volant, qui klaxonnent les plus lents, les râleurs, les touristes en vacances, les gens qui te dévisagent et jugent ta tenue vestimentaire, et j'en passe.
Beau portrait du Var hein ? C'est là que tu te rends vraiment compte de la différence, à quel point les canadiens sont plus cools, accueillants et civilisés !
Je savais pourtant tout ça, mais quand on vit quelque part, on s'habitue, on ne voit plus toutes ces choses.
Après, il ne faut pas généraliser c'est sûr, mais admettons que c'est marquant en si peu de temps !
Je me demande ce qui a pu rendre les gens ainsi, ils vivent quand même dans un endroit magnifique, avec plein de ressources et tellement de soleil.
Les Questions
"Tu aimes le Canada ?"
Oui et je m'y sens bien !
"Tu n'as pas pris l'accent québécois c'est marrant!"
On parle anglais en Ontario...
"C'est pas trop dur d'habiter loin ?"
Ce ne sont pas des vacances, il y a une période d'adaptation et des hauts, des bas. Mais dans l'ensemble, c'est une super expérience !
"On peut venir vous voir quand?"
Quand tu veux, si tu peux éviter juillet/août et Noël, because tarifs des billets.
"Il ne fait pas trop froid ?"
La question qui fait sourire en été, "non là il fait 30°C", non ce n'est pas l'hiver toute l'année en Ontario. Et Toronto est sur la même latitude que Bordeaux. Regard perdu de ton interlocuteur, c'est normal.
"On mange bien là-bas?"
Définitivement, non. Sauf à la maison :-D
Et sauf si tu aimes vraiment les Burgers et les ailes de poulet. Et la Poutine.
Tu verras qu'avec le temps, tu auras toujours ce même ressenti en rentrant en France ;)
RépondreSupprimerMoi, c'est la cigarette que je ne supporte plus ! J'y ai eu droit quasiment tous les jours pendant 1 mois, à la terrasse des cafés notamment, c'est juste hallucinant de voir le nombre de fumeurs en France :S ... ici, on en a quasiment pas, ce sont souvent des touristes ;)
Oh oui la cigarette, c'est terrible ! Je ne supporte pas en temps normal et j'ai aussi remarqué, on a l'impression qu'ici presque personne ne fume. Tu m'étonnes, l'hiver par -40° tu n'as pas forcément envie de sortir haha Et c'est pas plus mal !
SupprimerTu me rassures, je pensais être particulièrement sensible à la cigarette et je vois que je ne suis pas la seule :)